Fantasy·Livre

Chroniques Cheysulis – Jennifer Roberson


Quatrième de couverture :

cheysulisCette année, les loups ne sont pas tous des loups, les faucons ne sont pas tous des faucons, les ombres vacillent… Les Cheysulis, les métamorphes aux yeux jaunes, sont de retour.
Un jour, ils ont trouvé leur animal frère, et leur magie les lie – à la vie à la mort – l’un avec un aigle, un autre avec un ours… Ils ressentent les émotions de l’animal, ils peuvent prendre sa forme – et cette communion puise dans les forces de la Terre.
Un roi fou les a voués à l’extermination. Alors les Ilhinis lancent des armées à l’assaut du trône ; les magiciens noirs tuent et violent sans entraves.

Mais les filles de paysans ne sont pas ce qu’elles devraient être et l’on revoit çà et là des yeux jaunes. Par le fer et par le sang, les êtres se font et se défont, les dynasties s’édifient et s’écroulent. C’est la guerre sans merci – pour un royaume, une femme, une prophétie.
Les temps changent.

Huit tomes qui constituent une petite série de fantasy assez agréable. J’ai bien aimé l’univers créé par Jennifer Roberson bien que les tomes soient vraiment inégaux. Certains sont palpitants et j’ai vraiment eu du mal à les lâcher et d’autres sont beaucoup plus mous.

Cette série est facile à lire et l’écriture est assez fluide : pas de descriptions trainant sur des pages et des pages, des personnages assez attachants mais parfois sans réelle surprise. J’avoue être parfois resté un peu sur ma faim tellement les personnages semblent stéréotypés. Mais sur la globalité, on a une série qui se lit bien et qui pour une fois n’est pas trop longue.

J’ai aimé le monde créé par Jennifer Roberson, bien que je l’ai trouvé parfois un peu trop binaire. En effet, on suit une dynastie dans un monde peuplé de deux races magiques : les cheysulis et les ilhinis. Avec parfois un coté un peu trop gentils/méchants. Après, ceci peut s’expliquer parce qu’on a avant tout le point de vue des cheysulis, qui sont donc les gentils de l’histoire.

Les aventures s’enchainent rapidement, tout comme les années… Parfois, on a des ficelles un peu grosses qui rendent du coup le récit un peu conventionnel. Inutile également de s’attacher aux personnages, nous les perdons au fur et à mesure des tomes puisque les années passent très vite dans cette série. De toute façon, les personnages sont franchement inégaux et autant où certains sont franchement attachants, d’autres sont franchement barbants.

L’enchainement est parfois aussi un peu trop rapide… J’aurai apprécié découvrir certaines choses qui se sont passées en « off »… Jennifer Roberson a un peu trop tendance à passer sur la vie d’un personnage, l’évoquant sans nous la faire vivre. J’avoue que cela m’a frustrée pour certains d’entre eux et sa manie des raccourcis rapides (surtout lorsqu’on passe d’un tome à l’autre) m’a parfois un peu agacée. Et pourtant, je pense que ce qui m’a facilité la lecture de cette série est justement qu’elle n’est pas trop longue…. Paradoxe quand tu nous tiens !

Je me rends compte que je critique facilement cette série alors que j’ai apprécié le moment et la lecture. Pas de coup de coeur mais de quoi passer un bon moment !

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